Les financements

Chaque projet touristique est différent. Et les modalités de financements sont variées en fonction du profil du maître d’ouvrage, de la nature du projet (hôtellerie, restauration, hôtellerie de plein air, meublé de tourisme, hébergement insolite, équipement ou activité de visites et de loisirs…), et du stade du projet (création, reprise ou un développement) et de son ambition.
Le plan de financement d’un projet s’appuie sur plusieurs piliers : l’apport, l’emprunt bancaire, les financements publics, les investisseurs et le mécénat (plus rarement).

Un projet touristique ne peut généralement pas être subventionné entièrement.
L’apport financier du porteur de projet représente souvent une part substantielle de l’investissement initial. Pour compléter ce capital, diverses options peuvent être envisagées.
Outre les emprunts bancaires traditionnels, auxquels peuvent être associées des garanties spécifiques, le porteur de projet peut également se tourner vers les subventions publiques, émises et gérées directement par l’État ou les collectivités territoriales (telles que les communes, les intercommunalités, les départements et les régions), en fonction de leurs compétences. Ces subventions peuvent prendre la forme de programmes (au long cours) ou d’appels à projets spécifiques (sur une période limitée).
Par ailleurs, le projet peut faire appel à des investisseurs externes, privés ou institutionnels, qui peuvent fournir des fonds en échange d’une participation au capital ou d’un retour sur investissement. En outre, le crowdfunding (financement participatif) émerge comme une alternative de plus en plus populaire, permettant aux particuliers de contribuer financièrement au projet en échange de contreparties ou de parts dans l’entreprise.
En combinant judicieusement ces différentes possibilités, il est possible de consolider un plan de financement initial robuste pour concrétiser un projet touristique.